Pour piloter et decider ses apports de fertilisants : l'analyse est l'outil indispensable
L’analyse c’est le diagnostique santé de votre sol
L’analyse est l’outil fondamental pour diagnostiquer la fertilité et la santé des sols, offrant des bases solides, partagées et contrôlées pour des pratiques agricoles efficaces et durables.
L’analyse permet de :
- Évaluer la fertilité du sol : Déterminer les niveaux de nutriments essentiels pour les plantes, tels que l'azote, le phosphore, le potassium, le calcium, le magnésium et les oligo-éléments.
- Diagnostiquer les carences et excès : Identifier les carences en nutriments qui peuvent limiter la croissance des plantes et les excès qui peuvent être toxiques.
- Améliorer les pratiques de fertilisation : Fournir des recommandations pour ajuster les apports de fertilisants et optimiser les rendements des cultures.
- Préserver la santé du sol : Maintenir la structure, la rétention d'eau et la biodiversité du sol à long terme.
L'analyse physico-chimique du sol peut potentiellement résoudre 80-90% des problèmes courants liés à la fertilité et à la santé des sols agricoles.
Estimation des problématiques dans un sol agricole du bassin parisien (Synthèse sources multiples : Inra, Acta, FAO, revues, …)
L’interprétation c’est le remède pour votre sol
A/ Pour la fumure de fond, le laboratoire emploi les derniers paramétrages du COMIFER.
Le COMIFER (Comité Français d’Étude et de Développement de la Fertilisation Raisonnée) propose un mode de raisonnement de la fertilisation P et K.
Il vise à concilier la maîtrise des coûts de production et la gestion de la fertilité du sol à moyen terme pour satisfaire les besoins nutritionnels des plantes en complétant si nécessaire l’offre du sol en éléments nutritifs minéraux, tout en minimisant l’entraînement de nutriments en profondeur hors de l’horizon d’enracinement ou en surface par ruissellement ou érosion.
Il est basé sur 4 critères identifiés comme les plus déterminants : l’analyse de terre, l’exigence des cultures, le passé récent de fertilisation et la gestion des résidus.
Tous les détails se retrouvent dans l’ouvrage du COMIFER « Le Guide de la Fertilisation Raisonnée » (éditions France Agricole, 2017)
B/ Pour la fertilisation azotée, le laboratoire utilise le logiciel AZOFERT® développé par l’INRAE et le LDAR.
Les avantages d’Azofert sont la prise en compte de :
- L’approche dynamisme des différentes fournitures d’azote couplée aux dates réelles d’apport, de semis et de récolte
- La météo réelle avec un maillage très fin des stations météo
- Tous les postes qui composent le bilan d’azote
- L’actualisation annuelle des besoins de chaque variété
- Plus de 80 cultures
Enfin, le conseil de fertilisation azotée n’est précis que si vous utilisez un reliquat d’azote à la parcelle et non pas une moyenne.
En effet, la variabilité des reliquats est tellement grande qu’on a plus de chance d’être éloigné de cette moyenne que proche.
Cette variabilité entraine, en cas de prise en compte unique de la moyenne, des cas de sous-fertilisation ou de sur-fertilisation.
Dans les 3 cas très communs montrés ci-dessus cela représente :
- pour un Blé précédent colza : 30% de cas de sous ou sur-fertilisation à ± 20 kgN/ha
- pour une Betterave précédent céréale : 57% de cas de sous ou sur-fertilisation à ± 20 kgN/ha
- pour une Orge de ptps précédent betterave : 25 % de cas de sous ou sur-fertilisation à ± 20 kgN/ha